La différence encore trop souvent dans l'indifférence ...

L'homme politique et le parti qui aura le courage de citer, d'entendre, de parler, de toucher le coeur, de tous ceux qui dans l'existence sont différents des autres, celui, là oui, il rassemblera, il sera aimé et reconnu des citoyens sur du trés long terme..La différence ne doit plus être une barrière dans le monde politique de demain, chacun a le droit de vivre libre de sa culture, de sa couleur, de sa religion, de sa sexualité, de son handicap tout en vivant sans se cacher..Beaucoup trop de personnes en 2007 vivent leur différence cachés, parce-qu'ils ne se reconnaissent dans aucune forme de société citée par les hommes politiques, ils sont enfermés dans une minorité..Donner un sens, une valeur, une reconnaissance à ces personnes dans la vie de tous les jours, par des mesures concrétes qui les impliqueront davantage dans la vie de tous les jours et dans la vie politique et cela désenclavera toutes les mauvais pensées, idées et préjugés que l'on se fait trop vite et trop souvent.Cela aménera la paix, l'équilibre, la tolérance..Je pense que le MODEM peut être ce parti qui réunit non seulement les divergences politiques, mais toutes les divergences..
Aline

j'aime beaucoup ton texte

mais contrairement a toi je ne pense pas que le modem soit capable d'opérer un tel enversement dans les mentalités (sinon j'y serai probablement). parce que nous vivons dans un système politique "uni et indivisible" ou égalité est synonyme d'uniformité et ou on nie toute appartenance à une minorité culturelle sexuelle ou tout ce qu'on veut. et ca alors que quasiment tous les autres états européens sont passés au stade de société suivant.
et la ou j'ai un doute, c'est que d'une part les dirigeants du modem ne me donnent guère l'impression de vouloir initier ce genre de changement, et d'autre part mème s'ils le voulaient en auraient t'ils les moyens. enfin a l'heure actuelle aucun parti hexagonal ne semble aller dans cette optique et le modem est certainement avec les verts le moins pire.

Désolé si je suis pessimiste
Mais bon j'espère vraiment me tromper.

il y a un bouquin qui est pas mal la dessus, ca s'apelle "une aventure galloise, portrait d'une petite nation solidaire", paru en 2007. l'auteur jean yves le disez, est maitre de conf en anglais a Brest. il est allé interroger des gallois sur leur conception de la société, sur son futur etc, et le thème qui ressort le plus souvent, c'est celui de la "community", en gros le lien social, le fait de faire des choses ensemble en partant de la base, on a l'impression que ca impreigne tous les gallois.
ca donne vraiment l'impressiond 'un modèle de société pour demain

oui, nous sommes certainement très nombreux à espérer, avec le MoDem, à une nouvelle façon de voire et de faire de la politique, plus humaine et plus en adéquation avec la réalité de tous les jours.

Le problème avec les différences, et en particulier l'homosexualité, c'est que les uns s'y sont tellement habitués, à fortiori ceux qui assument parfaitement leur nature, qu'ils ne peuvent plus imaginer l'aspect problématique pour les autres. Et les autres ont été tellement "programmés" dans la pensée unique de l'hétérosexualité qu'ils ne peuvent pas comprendre qu'on y déroge. Difficile dès lors de se rapprocher autour d'une réflexion commune. Pourtant c'est bien là un sujet où la ligne politique du MoDem prend tout son sens, à savoir le pragmatisme absolu, en dehors de toute perversion affective ou de tout héritage malsain de l'éducation. A quel prix voulons-nous imposer aux homosexuels des relations contre-nature, à savoir hétérosexuelles ? Au prix de beaucoup de souffrance, de malheur et de drame je peux vous l'assurer. Une bonne partie du suicide des jeunes trouve son origine dans le malaise d'une attirance rejetée par l'entourage, par forcément d'ailleurs dans des discours très homophobes mais dans les petites allusions du quotidien. Oui certains ados se posent des questions sur leurs attirances qui ne sont parfois, en plus, que passagères, mais elles peuvent suffir à les conduire au drame. J'en ai connu et personne n'est à l'abri. Alors à tous les parents, grands-parents, oncles et tantes, amis, je vous pose la question : vous préférez un enfant mort ou homosexuel ?

Je suis père de deux filles de 6 & 7 ans et ma réponse est sans appel, je ne souhaite qu'une chose, que mes filles soient, à l'âge venu, heureuses en couple.
Elles savent déjà que deux hommes ou deux femmes peuvent vivre ensemble puisque nous avons des amis homosexuels que bien évidement nous avons par arrêté de les voir sous prétexte d'avoir des enfants.
Encore une foi je pense que tout découle de l'éducation et du respect.

Après pour la question du mariage, peut-être pourrions nous simplement utiliser un autre mot pour les formalités administratives à la mairie, que ce soit pour un couple hétéro ou homo. Ce pourrai-être l'union civile pour tout le monde. Cela ne me choque pas que la religion interdise le mariage homo, après tout la réligion est une organisation privée dont les cadres décident de son fonctionnement. Mais utiliser le même mot pour l'union religieux et civile, à savoir le mot "mariage", ce n'est pas faire preuve de laïcité. Et ce n'est pas parce que c'est comme ça depuis des siècles qu'il faut que ça continue.

Concernant l'adoption, je crois que nous n'avons pas ou nous n'avons pas voulu avoir suffisamment d'études à ce sujet. J'ai en mémoire un reportage sur une étude aux USA, visiblement les filles de lesbiennes étaient un peu élevées dans l'androphobie... Il y a quelques jours c'était un reportage en France où les 2 filles d'une famille homosexuelle reconstituée disaient que leurs mères préfèraient qu'elles soient homosexuelles, ce qui visiblement n'était pas du tout le choix des jeunes filles... Maintenant je ne fais évidemment pas de généralité face à ces quelques cas, j'attend une étude sérieuse, assez exhaustive et complètement objective par rapport à ces questions, à la nécessité ou non d'une figure masculine et féminine dans l'éducation, à la difficulté persistante ou non des enfants dans le cadre scolaire, aux risques d'une marginalisation sociétale volontaire des parents (gare à l'hétérophobie), etc...